JOURNEE MONDIALE DE LA FIN DE L’IMPUNITE : La sécurité des journaliste
Tous les 2 Novembre, est célébré la journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes contre les journalistes. Cette date a été adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies lors de sa 68ème session en 2013. Cette date a également été choisie en mémoire de l’assassinat des deux(2) journalistes Français au Mali, le 2 Novembre 2013. Cette résolution a exhorté les Etats membres à prendre des mesures précises pour combattre la culture actuelle d’impunité. Elle demande en outre, aux Etats de promouvoir un environnement sûr et favorable dans lequel les journalistes puissent effectuer leur travaille de manière indépendante et sans ingérence indue. En Côte d’Ivoire, c’est la première édition de cette journée. Cela s’est tenu le Jeudi 13 Novembre 2014, à la Maison de la Presse d’Abidjan(MPA), au Plateau. A ladite cérémonie, il a été révélé qu’au cours de la dernière décennie, plus de 700 journalistes ont été tués dans l’exercice de leur métier. Malgré l’engagement des Nations Unies et des pouvoirs publics, à en croire la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ), au moins 100 journalistes et autres personnels des médias et de la presse ont été tués depuis le début de l’année dont une dizaine a trouvé la mort dans des accidents survenus, dans la plupart des cas , dans un cadre professionnel. La Côte d’Ivoire n’est pas en reste car elle enregistre aussi une dizaine, parmi lesquels Jean Hélène et Guy André Kieffer. Selon Moussa Traoré, président de l’Unjci, il est nécessaire de protéger la vie des journalistes. Madame la ministre de la Communication, a quant à elle fait savoir que la sécurité des journalistes n’est pas garantie. En moyenne, un journaliste est tué chaque semaine. Le gouvernement et le Président de la République tout en condamnant ces cas de violences, d’agressions et de crimes perpétrés à l’endroit des journalistes, ont pris des mesures idoines dans ce sens, a-t-elle poursuivi avant de rappeler que des enquêtes rapides sont en cours pour trouver les coupables et les punir selon la loi. Dans cet ordre idées, elle a annoncé la création d’un numéro vert pour les journalistes en danger dans l’exercice de leur métier. Aussi a-t-elle invité les journalistes à prendre courage et à rester professionnel. Il faut le souligner, cette journée a été caractérisée par des panels animés par des professionnels. Pour Ydo Yao, représentant résident de l’Unesco en Côte d’Ivoire, un seul crime sur 10 commis a connu une suite, les gouvernants doivent donc accentuer les mesures de protection des journalistes.
David KOUAME (davidkouame78@yahoo.fr)